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((FICHE MEDUSA))
❀ cuisse de nymphe émue ❀
chausson
Messages : 20
chausson
Aurelia Gorgoneion
statut — monstre.
entités parentales — phorcys et céto.
âge — trentaine en apparence et intemporelle.
genre — féminin – she/her.
origines — grecques et monstrueuses.
nationalité — américaine.
orientation — pan et poly.
particularité — créature.
métier — sculptrice.
groupe — la bannière du lotus.

défaut fatal — le désir ; je veux ça et ça et ça. je veux tout tout tout. la liberté et être prisonnière dans tes bras. crever et vivre à la fois. je veux le monde à mes pieds et être aux pieds du monde. je veux te posséder et t'abandonner, te reprendre et jouer, encore et encore. je veux, je veux, je veux...
forme monstrueuse — capacité de se transformer en sa forme originelle.
rang B | maîtrise ✦︎ la déteste, ne la considère pas comme étant originelle. cependant, elle sait se changer en Gorgone, mais n’use de ce pouvoir que très rarement, encore plus de façon volontaire. ce manifestant dans des instants d’égarements, de débordements émotifs… parce qu’elle ne veut pas. pourtant, elle maîtrise ce corps, bien que le retour à sa forme humaine soit douloureux.

pétrification — confère le pouvoir de pétrifier des parties du corps ou une personne dans son ensemble (animaux compris), en la changeant en pierre.
rang A | maîtrise ✦︎ il suffit d’effleurer ses prunelles, d’un simple coup d'œil, elle choisit d’où part l’infection rocailleuse et elle l’étend ; lentement ou rapidement, à son bon plaisir. au maximum elle peut changer trois corps complets en vingt-quatre heures.

contrôle des serpents — permet de communiquer et de donner des ordres aux serpents.
rang B | maîtrise ✦︎ les comprend parfaitement, notamment ceux de ses cheveux… parfois leurs sifflements traversent l’illusion humaine de ses mèches. sait s’exprimer dans leur langage, mais n’est pas parfaitement au point, c’est qu’elle a longtemps mis de côté cette capacité.
human — 1m72, élancée et bony musculature discrète carnation hâlée avec quelques grains de beauté un trou à chaque oreilles chevelure brune aux reflets chauds, longue et toujours impeccable prunelles noisettes, éclats verts et bleus les traits anguleux et saillants petites paumes et longs doigts une voix claire, mais sifflante de colère la démarche gracile, semble glisser très peu d'artifices sur elle si bijoux, toujours en or le maquillage rare et léger doux parfum de verveine élégante dans des vêtements très simples porte beaucoup de blanc et des robes.

monster — s’étire jusqu’au mètre quatre-vingt corps flétrissant, laissant la peau sur les os pulpe virant au vert-gris, des écailles ici et là les doigts s’allongent et de longues griffes remplacent les ongles l’iris devient d’or translucide et la pupille se fend les yeux qui semblent s’étendre, s’écarquiller oreilles devenant pointues mèches de cheveux se changeants en serpents verts, sifflants ils drapent son corps pour les plus longs.

✦︎ ✦︎ ✦︎

ne sais pas faire des choix parle le grec ancien et l’anglais, quelques notions de français danser jusqu’au bout de la nuit elle vibe sur trois plans d’existences en même temps peut littéralement parler pour deux personnes c’est pas toujours très simple de la suivre véritable agent du chaos s’adapte très (trop) facilement par exemple : elle a très bien compris le fonctionnement d’instagram se fait un nom dans le marché de l’art ; ses sculptures se vendent bien totalement imprévisible soigne ses entrées particulièrement dramatique et théâtrale une obsession pour les mères des enfants de Poséidon fâcheuse tendance à perdre le contrôle face à la progéniture d'Athéna trop fière d'être une icone du féminisme, s'en vante beaucoup s'approprie des gens, les collectionnes une peur de l'abandon à faire pâlir a tagué le Parthénon à Athènes a amassé des richesses durant le dernier siècle a déjà transformé Duke en statue et l'a vendu, il est revenu grâce à son pouvoir de régénération c'est grâce à cette vente qu'elle vit actuellement dans un penthouse trop grand pour elle à la frontière entre Brooklyn et Manhattan elle s'ennuie facilement, pour ça que : live fast, die young.

tw: rapport à sa condition de monstre + mention de suicide.
ses statues sont des gens, des vrais, même si elle sait sculpter... pourquoi s'embêter ? ne sculpte réellement que pour se détendre ; quand elle cherche la paix picky avec la nourriture ; aime jouer avec séquestre ses victimes pour les sevrer se nourrit bien moins que les autres monstres ; cela est dû au fait qu'elle a de base une apparence humaine se considère presque comme végétarienne, presque mange au couteau fourchette préfère se donner la mort si elle sent qu'elle est trop dans la sauce ; pas envie de se faire décapiter encore.


tangue sur le fil, telle une funambule.
Méduse, toute construite en ambivalence.
paradoxes sur paradoxes et de zéro à cent.
en manque de nuances, ne voit pas en gris.
mais en rouge oui, de rage et d'amour fou.
intensité au humeurs bondissantes et flou.

je suis habitée par un vide profond
un gouffre béant que personne ne voit
c'est blanc.
blême, terne, blafard, cassé
il n'y a pas d'opalescence brillant en moi
pas d'éclat de lumière
une absence de pureté à faire trembler.

et tu t’égares dans tes attitudes enfantines.
idéalisait hier, pour détester demain.
c’est parce que parfois, tu oublies, Aurelia.
tu ne sais plus qui tu es, errance de l’identité.
dissociant, dépersonnifiant, déréalisant.
jouant le rôle de ta vie : provocant et disproportionné.

manipulatrice et gamine.
comment puis-je être les deux ?
mais peut-être que oui
parce que je suis une vieille âme
à la maturité fossilisée.
et je peux me faire si douce
seulement pour mieux dévorer.

Lia, tu es le Fou et le Monde à la fois.

✧ ✧ ✧

les iris océan de colère et les mèches folles au vent. elle est une plaie à vif, une écorchée, une cascade d’émotions débordantes. un parfum de douleur sur la peau, qui respire les crises de rire brisées par les larmes et la mort à ses lèvres. elle est un matin d’apocalypse, traversant la vie et les gens.
détruisant, littéralement.
est-ce qu'elle trouve sa vie un peu longue ? cela dépend des jours, de ses humeurs, de ses envies... le temps est une notion et chez elle, il est morcelé ; perception faussée.

se souvient-elle de sa naissance ? non, ça s'emmêle dans son esprit ; entre le vrai et le réécrit. enfant des Enfers ou de la mère terre Gaïa ? peut-être de Céto et Phorcys ? ou alors... est-elle comme les autres, issues de Typhon et d'Echidna ?

dans quel but a-t-elle grandit ? aucun, probablement.

où a-t-elle passé le plus de temps durant son existence ? morte. à attendre que quelqu'un oublie sa tête dans un coin pour qu'elle se désagrège et qu'enfin elle puisse se réincarner.

que pense-t-elle de Nausikaa ? s'en fiche, totalement.

a-t-elle plus de regrets que d'espoirs ? tout comme le temps, c'est fluctuant. changeant au fil des moods qui s'imbriquent et se succèdent. regrette tout et espère tout à la fois.

quelle relation entretient-elle avec les choses l'ayant engendré ? rien du tout. qui c'est même ?
tw: mention d'agression sexuelle, meurtres, violences, gore et pensées suicidaires.


naissance — néant. souvenirs absents et faussés, se souvient seulement de Euryale et Sthéno, laides, là où elle n’est que belle, belle, belle.

première vie ; détruite se mêle aux humains –laissant de côté sa monstrueuse famille– si semblables à elle et s’éprend tout comme eux du culte à Athéna ; devenant prêtresse au sein de l’un de ses temples.
et peut-être que l’abandon à ses racines a justifié la colère de l’Olympe… les Moires, peuvent-elles tordre la Destiné ? parce que Méduse a été victime centrale d’une dispute entre divinités ; jalousie et vengeance. la Mer s’est épris d’elle, mais elle n’en souhaitait rien, bien que touché par l’attention. seulement loyale à sa déesse ; celle qui a fini par la trahir. parce qu’il n’est pas possible de dire non à Poséidon, qui a pris ce qu’il pensait être à lui… dans son temple à elle, souillant pavés et prêtresse. Athéna en rage, malgré les prières silencieuses de Méduse, fait payer sa servante en lui donnant l’apparence de ses sœurs jusqu’ici oubliées.

deuxième vie ; dies irae ils furent nombreux, incomptables et incessants. les jours de rage, de désespoir et d’horreur face à ce physique si… disgracieux et odieux. Méduse se faisant monstre, Gorgone comme ses sœurs. changeant –contrairement à elles– en pierre celleux sur son passage, cherchant une vengeance qui ne s’assouvit jamais ; s’éternise.

première mort ; décapitée Persée, héros, qui tranche et fait tomber sa tête à Méduse. mélangeant le sang à la fange d’où naquirent Pégase et Chrysaor, descendance partagée avec l’Océan aux yeux bleus. cette première fut un choc d’une violence qui fit trembler son âme… et à la fois un soulagement indescriptible.
mais l’attente fut longue. tête qui ballote de mains en mains et Méduse, jamais ne revient… mortelle paraît-il. mille ans au moins, peut-être même plus. crâne à l’abandon se faisant enfin poudre d’ichor et retrouvant le corps aux Enfers se languissant. et elle revient, fouler la terre de la surface, résurrection de sa chair ; Méduse qui ne se pensait pas immortelle.

troisième vie ; décrépitude monstre encore et toujours. le dégoût acide dans la gorge. Méduse se reclut, reste auprès de Euryale et Sthéno sans le moindre entrain. pense parfois à s’éventrer et regarder ses entrailles rouler hors de son abdomen, attendre que l’Hadès l’englobe à nouveau et surtout, la garde. mais jamais elle ne céda. cependant, elle s’oublia.

deuxième mort ; dernière elle lui donna envie de vivre, de marcher sur le monde et de le posséder, malgré l’encéphale qui roule au sol… sifflements reptiliens qui s'éteignent. Méduse profitant d’un nouveau millénaire de silence et d’obscurité pour réfléchir, penser, décider qu’il n’y en aura jamais trois. plus personne ne lui prendra sa tête. plus. personne. jamais.

roaring twenties une véritable renaissance. son corps où elle est belle, belle, belle est de nouveau sien. Méduse exulte, profite de la folie du temps et redécouvre le monde ; l’apprécie. se pliant à ce qu’il lui faut pour demeurer ainsi. Opaline Vipera en pseudonyme, Line pour les intimes. se réinvente une vie, plusieurs même, une nouvelle par nuit.

1930 – 1960 — elle aime New-York City, malgré qu’elle voyage Line, profite de découvrir le vaste monde que jamais elle n’aurait imaginé si étendu (le trouvera trop étroit certains jours), elle revient toujours se perdre dans les rues de la Grande Pomme. aveugle aux complaintes et soucis humains, elle renoue avec les siens, monstres des bas-fonds, terreurs des progénitures divines. Opaline se complaît dans cette chasse aux demi divins, beauté cruelle et vengeresse.

60's and 70's à nouveau, elle se laisse charmer par les idées humaines ; par leurs révolutions. touchée en pleine âme d’être une image de proue, Line défend avec ferveur et condamne ce qu'elle a vécu… quand elle est capable de s’en souvenir. c’est à cette période qu’elle s’imagine artiste, pendant que les dieux et déesses commencent, enfin, à daigner s’inquiéter pour leurs enfants.

1981 – 2005 — la fermeture assez visible de cette île sortie des flots pour les héros, semble la pousser à nouveau hors de New-York City. changement d’air, changement d’identité : Helena Meterophis, ou Lena pour celleux partageant sa vie. pourtant, elle retourne en Grèce et déteste. première fois depuis cette incroyable renaissance, qu’un lieu lui donne autant la nausée. Lena finit par s’installer à Hawaï en fin de l’an 2000.

2006 — elle l’a sentie, comme les fleurs sur une tombe, masquant l’odeur des morts. le sang de la Mer dans ses veines, mais Lena a surtout vu sa mère. charmante, toujours, qui fait connaissance avec Hyun-jae, pour finir par en faire une œuvre d’art au détour d’une rue bien trouvée. Ulysse horrifié et Lena ne peut s’empêcher de rire aux éclats, voit dans ses yeux son père, si détestable.

2007 – 2010 — profite encore des plages de Honolulu et des beaux corps, tout en commençant à monter une collection de statues. Lena en vend quelques-unes sans le moindre scrupule et ce dit qu’elle a peut-être trouvé une occupation… amusante.

2011 – 2012 — retour à New-York City –toujours– pour enfin lancer sa carrière d’artiste, prenant en pseudonyme Aurelia Gorgoneion, qu’elle abrège en Lia.

2013 — c’est dans une ruelle malfamée comme elle les aimes tant, qu’elle l’a trouvé : Alastor, fils mal aimé du Roi des rois. Lia l’a fait vivre à son crochet, ce qui lui a probablement permis d’acheter par la suite le Danaé… nom qui lui donne la nausée. pourtant, il l’a aimé ! et elle ne saurait dire si ce fut son cas, parce que Lia ne sait pas aimer comme il le faudrait. elle le voulait pour elle et seulement elle, pour toujours. malgré tout, elle n’a pas su aller au bout, simple genou de cailloux, au lieu d’une nouvelle statue dans son salon.

2014 – 2022 — elle ne rejoint pas le Lotus, bien qu’elle gravite autour des monstres y adhérant ; s’entendant bien avec certains, méprisant les autres. Aurelia est un électron libre et n’a pas d'allégeance fidèle à part à elle-même. résultat probable de la solitude des millénaires. elle n’est pas tout le temps à New-York, mais c’est son point de rapatriement, là où elle se sent à la maison. continuant de voyager, de « sculpter » et ça paye de plus en plus… les demandes la galvanisent, font naître en elle de nouvelles fantaisies et désirs.

aujourd'hui — Duke l’a appelée et elle a soupiré, pourtant elle est venue, elle l’a rejoint, comme un papillon de nuit attiré par la lumière. Lia ne jure pas fidélité, jamais sans croiser les doigts dans son dos, mais elle veut bien rejouer à la terreur avec les monstres. doux rappel, la ramenant quatre-vingt-dix ans en arrière.
j'aime la pierre.
grise, rugueuse et imparfaite.
s'égrainant presque sous les doigts.
d'elle, se dégage une beauté brute.
comme une force de la nature,
un brin sauvage et pur.

aimer la pierre, c'est détester.
c'est hurler de dégoût
et penser à l'amour.
voilà pourquoi je sculpte ainsi.
piégeant la beauté des corps,
immortalisant la douleur et la peur.


✦︎ ✦︎ ✦︎

Méduse —
du grec ancien Μέδουσα, participe présent du verbe μέδω : régler, protéger, régner sur.
pouvant se traduire par
« la protectrice » ou « la dirigeante ».

Gorgone —
en grec ancien Γοργώ, singulier de Γοργόνες ou Γοργοῖ, provenant du terme γοργος signifiant « effrayant ».

Opaline —
minéral de synthèse, créé, aidant à stabiliser les sautes d'humeurs et apportant détente, sérénité et se présentant comme un porte-bonheur en amour. pierre arc-en-ciel, lui rappelant les écailles brillantes des plus beaux serpents.

Vipera —
terme latin signifiant vipère, une catégorie de serpents.

Helena —
latin emprunté au grec ancien Ἑλένη pendant de Σελήνη « Lune », apparenté à ἑλένη « torche » et à σέλας « éclat, lueur ». désignant aujourd'hui un esprit rude.
une référence à Hélène de Troie et pour le terme Ἕλλην, désignant les premiers habitants de la Grèce.

Meterophis —
contraction des termes μήτηρ signifiant « mère » et ὄφις étant « serpent », tout deux en grec ancien.

Aurelia —
provenant de aurelia aurita nom de la méduse commune, aussi appelée méduse bleue ou méduse lune. aurelia lui-même du latin aurum « or ».

Gorgoneion —
du grec γοργόνειον, masque de la Gorgone Méduse offert par Persée à Athéna qui le fixe sur son égide et est utilisé comme une protection contre le mauvais œil.
avatar. Boa Hancock (One Piece) + Medusa (@abigail_larson)
irl. Phoebe Tonkin

et voilà. je ne m'excuserais pas pour le désastre, je préfère le dire de suite... j'espère malgré tout, que vous l'aimerez (dans la mesure du possible mdr) et amour sur vous !

graphisme réalisé : @"Yeon Park"
icon joueur : @"Lazare O'Mara"
code de la fiche : (c)Flore
code de la signature : (c)SIAL



15.05.23 13:57
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((FICHE MEDUSA))
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