statut — nymphe Hespéride, fille d'Atlas et d'Hespéris. âge — décompte des ans oublié, apparence frôlant la trentaine contrairement à ses sœurs. genre — féminin – she/her. origines — grecques et divines ; nationalité américaine. orientation — ace et homoromantique, bien qu'elle cache son orientation romantique et se dit aro. particularité — chasseresse. poste & métier — ambassadrice. groupe — une parmi les autres.
défaut fatal —u.c. ;
tir à l'arc — excellente maîtrise du tir à l'arc. rang S | maîtrise•dégaine les flèches à une vitesse impressionnante et ne loupe jamais sa cible.
phéromones vocales — permet d’attirer, d’influencer et contrôler les gens par le chant. rang A | maîtrise•voix douce et voluptueuse, de la musique dans ses mots et ils se font ordres ; brouilleurs d'esprits. cependant, elle est victime d'une extinction de voix, dépendant de la durée de l'utilisation et de l'importance de l'influence qu'elle a exercé.
zoolinguisme — aptitude à communiquer avec les animaux (plus particulièrement les loups). rang B | maîtrise•elle est capable de converser plusieurs minutes avec les animaux de manière générale, cela peut s'étendre à quelques heures avec les loups. après ce temps écoulé, les voix s'éteignent.
photokinésie — capacité permettant de produire une lumière argentée. rang B | maîtrise•de ses mains elle produit une lumière argentée vive, éclatante ; le halo lumineux peut la masquer presque entièrement. tout comme celleux subissant son pouvoir, elle peut partiellement s'aveugler si elle pousse trop la puissance lumineuse.
+++ de part sa nature de chasseresse d'Artémis elle bénéficie de la jeunesse éternelle et ses capacités physiques sont renforcées, la rendant plus forte et rapides qu'un.e mortel.le, qu'un.e sang-mêlé.e ou qu'un.e nymphe. en tant qu'Hespéride, elle possède les capacités de dire l'heure à n'importe quel instant, ainsi que de prévoir le prochain coucher du soleil.
1m72, élancée et bony✹ musculature discrète mais force impressionnante ✹ carnation hâlée ✹ quelques grains de beauté et cicatrices ✹ un trou à chaque oreilles, porte des puces ✹ ces dernières sont pointues, la pointe souvent cachée par ses cheveux ✹ chevelure brune aux reflets chauds, longue et qu'elle tresse régulièrement ✹ des plumes coincées dedans ✹ les prunelles noisettes, éclats verts et bleus ✹ les traits anguleux et saillants ✹ petites paumes et longs doigts ✹ une voix de velours ✹ la démarche gracile, presque féline ✹ très peu d'artifices sur elle, à l'exception d'un collier ✹ ne porte que très rarement du maquillage ✹ un doux parfum de verveine ✹ se présente les trois quart du temps en tenue de chasse ✹ des couleurs plutôt sombres pour se fondre aisément ✹ sinon, des robes amples et blanches.
le bleu est sa couleur préférée ✹ n’a pas de saison favorite, trouve de la beauté en chacunes d’elles ✹ grec ancien et anglais ✹ sait parler un grand nombre de langues, mais elle est rouillée parce que cet apprentissage date ✹ elle a apprit avec Ladon ✹ extrêmement curieuse du monde humain ✹ c’est qu’elle a passé sa vie dans un jardin recluse ou alors en chasse ✹ apprécie beaucoup les sang-mêlés.es pour ça, parce qu’iels peuvent l’éduquer ✹ se servir de son rainphone n’est toujours pas un réflex ✹ a un compagnon loup qui la suit partout ✹ il se prénomme Hýlē (ὕλη), forêt en grec ancien ✹ déteste profondément se servir de son pouvoir de phéromones vocales ; ça lui rappelle d’anciens traumas ✹ pourtant elle adore chanter ✹ claustrophobe ✹ elle a connu Héraclès et Persée, elle n'en garde pas un bon souvenir ✹ u.c.
caractère
est-ce qu'elle trouve sa vie un peu longue ? parfois oui, parfois non. sa perception du temps est fluctuante, des sensations d'en avoir déjà trop vu et en même temps, de ne pas avoir assez vécu.
se souvient-elle de sa naissance ? les jambes flageolantes telle un faon, la vision trouble et les silhouettes brumeuses de ses aînées. Dysis n'a pas un souvenir précis de ce jour-là, elle sait qu'elle n'était ni la première, ni la dernière et que c'était il y a bien trop longtemps pour qu'elle s'en rappelle vraiment.
dans quel but a-t-elle grandit ? celui de garder le jardin et de protéger les pommes d'or. de charmer les hommes et de les entrainer jusqu'aux gueules de Ladon, ami et fidèle dragon.
où a-t-elle passé le plus de temps durant son existence ? elle ne saurait dire si c'est dans le jardin ou aux côtés d'Artémis et de ses sœurs. veillant ou chassant, de là naquit l'incertitude.
que pense-t-elle de Nausikaa ? que c'est une bonne initiative pour protéger la progéniture des dieux/déesses. de ce fait, elle ne comprends pas totalement la décision de l'avoir ouverte, tout en étant consciente qu'elle n'aurait pas supportée de passer son existence enfermée dans le jardin.
a-t-elle plus de regrets que d'espoirs ? de l'espoir, de l'espoir. Dysis avance, le passé ne peut pas être rectifié : il est tel qu'il est et il demeure ainsi. des remords et des regrets elle en a, mais elle n'y pense pas, ils sont en arrières et inchangeables.
quelle relation entretient-elle avec les choses l'ayant engendré ? aucunes. elle n'a pas la moindre pensée pour Hespéris, même quand l'astre solaire disparaît à l'horizon, ni pour Atlas, bien que de temps en temps encore, son sort l'attriste.
tw: abus, captivité/enfermement, violences.
je n’ai pas de souvenir de mon enfance. en ai-je seulement eu une ? ni de s’il y a eu une vie avant le jardin. pourtant, je sais au plus profond de moi être née avant que Ladon ne nous rejoigne pour le garder, avant que ce lieu ne soit un cadeau pour Héra, et je sais avoir vécu avant que mon père ne porte la voûte céleste. mais je n’en garde rien. comme si pour me protéger, je m’étais refusé de me rappeler avoir été libre avant d’être captive.
le jardin — il y a bien des millénaires là où la vie aurait dû être paisible ; Dysis regarde l’océan, envieuse. le char d’Apollon disparaissant au loin chaque jour, cycle qu’elle compte et décompte inlassablement. sourire forcé à ses aînées tortionnaires, qu’elle déteste. elle aime le combat, régulier et honnête, mais les entraînements finissent toujours en passage à tabac. elle aime chanter pour la Nature et pour Ladon ; pas pour les hommes. pourtant, on l'y oblige, on la force dès que l’un d’eux s’introduit au sein de ce havre. Dysis n’a jamais voulu charmer et s’éprendre, sauf qu’elles répétaient toujours ce même refrain : « mais c’est dans ta nature ! » elle aurait voulu savoir dire non au lieu d’offrir des larmes silencieuses. alors elle regarde les étoiles et s’imagine le Monde, pour s’évader un court instant de cet Hadès qui est le sien.
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